Des histoires à dormir debout,
des coups de gueule délicats,
des envies de danser ou de cogner.
J’écris quand je conduis, surtout sur les longs trajets, quand le silence dans l’habitacle laisse de l’espace aux mots. J’écris dans l’urgence quand un détail m’envahit et que j’ai besoin qu’il me laisse en paix. J’écris dans le noir, les nuits d’insomnie. Je remplis de mots mes carnets, des pages volantes, des post-its, je rature mon ordinateur.
J’écris pour ceux qui ne savent pas crier mais qui dansent pour ne pas s’oublier. J’écris à voix haute des vies intimes et puissantes pour ne pas faire mentir mes photographies. J’écris avec de la musique dans les oreilles pour caler un rythme à une énergie.
J’aime les mots, ceux qui grincent autant que ceux qui enveloppent, ceux qui cognent autant que ceux qui voyagent. J’aime les voyous autant que les gueules cassées, les rires grinçants autant que les coups de poing.
J’écris pour elles, pour lui, et pour tous les autres autant que pour moi.
J’écris pour ceux qui ne savent pas crier mais qui dansent pour ne pas s’oublier. J’écris à voix haute des vies intimes et puissantes pour ne pas faire mentir mes photographies. J’écris avec de la musique dans les oreilles pour caler un rythme à une énergie.
J’aime les mots, ceux qui grincent autant que ceux qui enveloppent, ceux qui cognent autant que ceux qui voyagent. J’aime les voyous autant que les gueules cassées, les rires grinçants autant que les coups de poing.
J’écris pour elles, pour lui, et pour tous les autres autant que pour moi.