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On s’aime dans le livre de Anne Desplantez, et même si on se quitte, parce qu’on est trop jeune pour vraiment croire à la vie à deux, on continue à avancer, à vivre, à rêver. La nuit est blanche, certes, mais parce que cette nuit là ne peut qu’être sans sommeil, lumineuse et créatrice d’autre chose. Et petit à petit, le récit prend une forme polyphonique, chorale, comme les échos de toutes les voix entendues, de toutes les choses vues.
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Enfin, il y a ce moment d’équilibre. Les chants sont installés, le récit et le décor sont plantés. Certes, nous ne savons pas trop où nous sommes, mais qu’importe, nous ne sommes plus ou pas seuls et par la magie de l’image et de mots nous sommes réunis. On s’installe dans les existences, à la recherche d’un autre souffle, d’une autre trajectoire à suivre.

Frédéric Martin (5 Rue du) - Intégralité du texte à retrouver ici 

Éditions Isabelle Sauvage