LES PAGES QUI (NOUS) MANQUENT est un projet d’art en commun réalisé avec des personnes détenues dont les corps et les pensées se retrouvent privés de se déployer, vingt-deux heures par jour, un projet qui interroge ceux dont la privation de liberté abime la mémoire des corps, des lieux, des liens aux autres. Un homme peut-il continuer d’exister dans l’oubli ? Peut-il encore supporter la beauté de ses souvenirs dans l’enfer quotidien ? Quelle part de lui laisse-t-il disparaitre dans l’obscurité ? Le rythme des voix et des corps peuvent-ils se réveiller, et trouver une nouvelle résonnance par la création ?

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