Inviter un public à éprouver
    puis à les retranscrire
en images, en mots, en esquisses.



Médiations culturelles
Création de projets d’intervention artistique sur mesure en dialogue avec les structures d’accueil.

L’utilisation de la photographie est au coeur de toutes les médiations. Elle sert ensuite de support pour explorer d’autres formes d’expression comme l’écriture, l’enregistrement sonore, l’esquisse. 

Ces projets protéiformes permettent aux participants de s’impliquer dans la création de façon singulière, d’expérimenter différentes techniques, pour que chacun, ensuite, arrive à faire entendre sa voix.

Ils permettent également de partager avec un groupe la force de la création en collectif, du faire ensemble, de l’importance de chaque individualité dans le groupe.

Ces projets permettent enfin aux professionnels d’acquérir des notions  pédagogiques sur lesquelles s’appuyer sur le long terme. Chaque projet est unique, pensé et construit en partenariat avec la structure accueillante. Chacun à leur façon, ils sont le reflet d’instants partagés, de rencontres, d’envies qui se croisent et se répondent. 

Il est donc important de se rencontrer pour inventer ensemble. N’hésitez pas à me contacter par mail  

Projet Pass CultureLes lisières


(2024)
Photographies / Vidéos

Les lisières est un projet pensé et porté par la compagnie Jupons. La partie photographie a été soutenue par le centre d’art et de photographie Lumière d’Encre et le lycée Déodat de Séverac à Céret. 

Avec les élèves, nous avons travaillé sur la création d’un film photographique qui s’intégrait dans une création dansée  la Cie Jupons. 

Une semaine de travail au lycée.

Travail engagé autour du corps, de l’animalité, des lisières adolescentes. 

Présentation au Mémorial de Rivesaltes (Juin 2024)


Projet Entre les images (Réseau diagonal)


(2021/2022)
Photographies / Impressions polaroids / Dessins / Textes

Projet Entre les images – Réseau Diagonal, avec le soutien du centre d’art et de photographie de Lectoure

Avec le groupe d’adolescents accuillis à la MECS Louise de Marillac à Auch en 2021 puis à la MECS le Sarthé en 2022. 

8 séances de 2h, en raison de deux rencontres par semaine

Travail autour de l’invisibilité des épreuves de vie que traversent les enfants qui grandissent loin de leur foyer familial.

Expositions :
     2021 - MECS Louise de Marillac
     2022 - Centre d’art et de photographie de Lectoure
     2023 - Projection publique au centre du Sarthé

Projet culture santé et handicapCe qui nous lie

(2022)
Photographies / Dessins / Textes

Projet culture santé et handicap porté par l’association APAS 82, avec le soutien de l’association Tarn&Garonne culture, DRAC Occitanie et ARS.

8 séances de 2h, en raison de deux rencontres par semaine.
Travail autour de la mémoire qui persiste même après la maladie, avec des personnes souffrant de la maladie d’alzheimer. 

Exposition au conseil départemental du Tarn&Garonne
Sur cette action culturelle, l’enjeu était double. Je devais mettre en place un dispositif simple qui permette aux résidents de l’association APAS82 de se sentir en confiance d’abord, et de pouvoir activement participer au travail d’autre part. Cela peut paraitre simple en première lecture, mais avec ces personnes atteints par la maladie d’Alzheimer, j’allais devoir redoubler de vigilence et d’écoute.

Je m’étais fixée un seul objectif pour ce travail. Je voulais que l’on se tourne vers l’avenir pour ne pas teinter le projet des regrets de cette vie d’avant qui s’efface et qui s’éloigne. 

J’ai rapidement compris que la mémoire de leurs émotions était encore intacte. Le personnel soignant m’apprendra plus tard que c’est la seule mémoire qui ne s’efface jamais. 
On est parti de cette mémoire du corps pour travailler ensemble. On a observé les détails des corps de chacun, ils se sont trouvés beaux. On a cherché à réveiller les regards en réveillant les corps, et on a installé un studio pour les photographier. On a également construit des portraits à l’écrit, en parlant de leurs vies. Une question revenait souvent. Peut-on encore s’autoriser à tomber amoureux quand on atteint le grand âge ? On a posé des calques sur nos portraits pour en suivre les lignes essentielles. 

 À la fin du projet, ils ne se souvenaient plus de mon prénom, ni que nous avions partagé de nombreuses heures ensemble à écrire, dessiner, photographier. Par contre, lorsque nous nous sommes retrouvés à l’occasion de l’exposition, ils n’avaient pas oublié que nous avions vécu ensemble quelque chose de doux et joyeux. De nouvelles émotions s’étaient installées dans leurs mémoires.