J-7
+ Collège des monts d’Arrée (Plounéour-Ménez - 29)
+ Semaine banalisée - classe de 4ème
+ Création de fanzines à partir d’impression polaroids
Construits généralement sur une semaine de rencontre, ces ateliers amènent les jeunes à comprendre comment faire dialoguer les images entre elles, comment elles peuvent servir à construire des mondes imaginaires, ou au contraire soulever des questionnements intimes, politiques, d’aujourd’hui ou de demain.
Sessions organisées autour de jeux pour apprendre à parler autour des images, pour définir une intention de départ, et organiser son travail en fonction du support choisi.
Plus d’infos ou de visuels possibles par mail.
Sessions organisées autour de jeux pour apprendre à parler autour des images, pour définir une intention de départ, et organiser son travail en fonction du support choisi.
Plus d’infos ou de visuels possibles par mail.
Lundi 9 mars 2020, c’est la date de notre première rencontre. Je cherche des bascules de vie, allez savoir pourquoi cette idée m’obsède depuis janvier, chaque fois que je foule ces terres bretonnes. Je ne le sais pas encore, mais tout cela va prendre un sens nouveau bien plus rapidement que je ne le pense.
L’adolescence, une bascule que j’aime creuser, que j’aime questionner, que j’aime à retrouver. Avec la professeure d’histoire-géographie, nous décidons de partir sur la fabrication de carnets d’artistes avec chaque élève, carnets que chacun ré-ouvrira dans dix ans, une fois installé dans sa vie d’adulte. On se pose des questions, on réfléhit sur ce qui a du sens aujourd’hui, ce qui en aura demain. Où vit-on? Avec qui? Avec quoi?
Une semaine plus tard, le confinement sera déclaré, d’où le titre que nous garderons tous, pour nos carnets, comme un lien invisible qui nous tient les uns aux autres. Parce que cela n’a pas été anodin de vivre cela ensemble, de trier, coller, agencer les pages, chercher du sens aux souvenirs du futur, ce vendredi-là, en sachant que quelques heures plus tard, le collège fermerait ses portes, pour une durée indéterminée.
L’adolescence, une bascule que j’aime creuser, que j’aime questionner, que j’aime à retrouver. Avec la professeure d’histoire-géographie, nous décidons de partir sur la fabrication de carnets d’artistes avec chaque élève, carnets que chacun ré-ouvrira dans dix ans, une fois installé dans sa vie d’adulte. On se pose des questions, on réfléhit sur ce qui a du sens aujourd’hui, ce qui en aura demain. Où vit-on? Avec qui? Avec quoi?
Une semaine plus tard, le confinement sera déclaré, d’où le titre que nous garderons tous, pour nos carnets, comme un lien invisible qui nous tient les uns aux autres. Parce que cela n’a pas été anodin de vivre cela ensemble, de trier, coller, agencer les pages, chercher du sens aux souvenirs du futur, ce vendredi-là, en sachant que quelques heures plus tard, le collège fermerait ses portes, pour une durée indéterminée.
