Tu sais toi, pourquoi?
Non, mais j’accepte.
Et j’avance aussi.
SOUS LE VENT
Partie 01
Recherches personnelles
Photographies
J’ai grandi dans une famille où l’on s’est arrêté de respirer. Je ne me souviens plus du jour, ni même de l’année. C’est sans doute venu de façon insinueuse et lente. Mais enfant, on n’a pas toujours conscience des maux des adultes.
Alors, d’un coup, on s’est retrouvé en suspension, tous ensemble. On a mis des mots sur la maladie. Cela n’a rien changé. Parce qu’au fond de nous, on savait déjà, depuis longtemps. On a essayé de faire face ensemble mais on n’avait pas la même façon de regarder, de sentir, d’aimer.
Chacun a choisi. Arrêter de vivre ou continuer, aller de l’avant ou reculer.
Il a fallu que j’apprenne à ne pas fuir, à supporter l’idée que la vie continuait pour moi, mais sans eux.
09/2016
Alors, d’un coup, on s’est retrouvé en suspension, tous ensemble. On a mis des mots sur la maladie. Cela n’a rien changé. Parce qu’au fond de nous, on savait déjà, depuis longtemps. On a essayé de faire face ensemble mais on n’avait pas la même façon de regarder, de sentir, d’aimer.
Chacun a choisi. Arrêter de vivre ou continuer, aller de l’avant ou reculer.
Il a fallu que j’apprenne à ne pas fuir, à supporter l’idée que la vie continuait pour moi, mais sans eux.
09/2016